Le bateau Thala à Carthagène

L’entrée de la Méditerranée n’est pas commode à franchir. Pourtant nous y croyons à chaque départ. Roses, Barcelone, Dénia et maintenant Carthagène.

C’est une sortie sous le signe de l’Espagne et nous savons maintenant que nous passerons au large de Tanger sans s’y arrêter. Les fenêtres météo (jargon bateau) vont être si petites et la route sur La Rochelle encore longue avec le golfe de Gascogne.

Philippe Albert et son épouse, Sylvie, sont déjà au Maroc depuis deux jours. Ils ont prévus une ballade à Fès et demain Tanger ou je les retrouve en ferry. En effet, Tanger est une étape importante pour la route Thalassanté. Nous y pensons depuis novembre 2006. Alors je viens de prendre le bus ce soir et arriverai demain à 14h heure locale à Tanger. Le temps de mieux connaître Tadamon, de nous embrasser, de resserrer nos liens et de parler projets.

Peut être aurons nous une surprise car, étant dans la Région de Murcia, je vais envoyer un mail à Andres Abaad Pachero, notre participant espagnol de la visite d’étude.

Donc au programme Tangérois, passer quelques heures avec nos amis de Tadamon, notre professeur de maths, navigateur et porteur de projet efficace en milieu scolaire (organisation d’une semaine de navigation en début d’année scolaire pour une classe de 1ere S du lycée de Martigues sur les bateaux de Voile Impulsion, avec l’Atelier Bleu de La Ciotat pour la découverte du milieu marin et en prime des actions Thalassanté dont  l’indispensable atelier de quqi mené par Amandine suite à sa formation à Art et Développement.

L’idée est de revenir de Tanger après demain avec Philippe Albert et sa chère épouse. Ils voudraient être à Marseille vers le 13/14. Quand à Karine, institutrice de l’Estaque Plage, elle devait vous rejoindre au nord du Portugal, il faut continuer à suivre la météo.

A bord, la vie est passionnante. Trois personnes, trois rêves qui se réalisent mais pas du tous les mêmes. Vive la diversité. Ce qui est profondément satisfaisant, c’est que ces événements sont crées par les aléas de la navigation, des contraintes dues au bateau, donc à la matière, et aux conditions de vents et de mer et que cela respire la vitalité.

A demain Tanger, et une carte postale trouvée par Julien au Forum Thalassanté est affichée sur la table à carte. On ne va jamais aussi loin que lorsque on ne sait pas ou l’on va, et je continue cette phrase attribué à Christophe Colomb par: le tout est de savoir comment on y va.