Lettre à Camelia

Chère Camelia

Voici presqu’un mois que tu m’as écrit. J’espère que tu n’as pas désespèré d’avoir de mes nouvelles. Je t’écris des iles des Acores ou la langue est le portugais. Aussi le clavier de l’ordinateur est différent et les accents difficiles à mettre. Je te demande de m’en excuser.

Le programme que nous avions prévu ne s’est pas déroule comme prévu. Comme tu as pu le voir au départ, c est le vent qui décidé. Aussi, nous avons mis beaucoup de temps pour arriver à La Rochelle. La route pour venir aux Acores a été plus facile et nous sommes ici depuis le 16 mai. Au début, un grand soleil nous attendait et maintenant le ciel est couvert avec de petites pluies. Ces iles sont très fleuries et verdoyantes grâce a cette pluie qui tombe assez souvent. Tu me demandes de nouveau des écoles. J’ai rencontre un directeur d’école à Tanger. Je n’ai pas encore de nouvelles. Il devait en parler à ses instituteurs afin de voir si il y en avait un de motive. Il devait aussi attendre d’être équipé d’internet, ce qui est indispensable.

Alors, il faut patienter. Par contre, Fatima que je connais depuis longtemps, propose d’échanger avec un groupe de jeune dont elle s’occupe. La aussi, il faut qu’elle commence à travailler avec internet. A La Rochelle, il y avait beaucoup de classes qui venaient participer aux activités proposées.  J’ai pris contact avec l’une d’elle mais la aussi, je n’ai pas encore de nouvelles. Peut-être un jour en aurons nous, peut-être jamais !

Tu as donc su que nous avons eu quelques problèmes.  Oui, nous avons des problèmes avec le bateau peu de temps après le départ de Marseille. Plutôt un problème de mécanique. J’ai mis le moteur car nous n’avions plus du tout de vent, les voiles tapaient et nous avions décidé de faire du moteur afin de ne pas trop trainer avec ces périodes difficiles point de vue météorologique. Tous les meilleures marins qui naviguent souvent entre Marseille et Gibraltar nous avaient dit  » si il n’y a pas de vent, filer au moteur, profitez en pour avancer car sinon, vous serez bloque ensuite par du mauvais temps ». Donc je mets le moteur en marche, la nuit, toute seule sur le pont. J’affale les voiles et quand j’ai accéléré, un bruit m’alerte. Bruit peu sympathique. Je coupe aussitôt les gaz, recommence une autre fois pour bien confirmer ma première impression. Le même bruit se fait entendre en provenance de l’arbre d’hélice. Je réveille aussitôt Yves. On débarrasse le dessus du moteur de nos petites boites pour affaires courantes, on soulève le coffre du moteur et le diagnostic se fait rapidement. Une pièce très solide qui supporte le moteur a casse net. Cela s’appelle le boulon du sillent bloc. Il y a 4 sillent blocs qui reçoivent le moteur. Ils jouent un rôle important car un système de caoutchouc très fort permet d’amortir les mouvements du moteur. C’est le boulon qui a casse. C’est très rare nous a t on dit et imprévisible. Nous aurions pu continue a la voile, mais nous étions prés de Barcelone quand cela est arrive. Réparer tout de suite était mieux car, si pour une raison inconnue, nous avions été oblige de faire tourner beaucoup le moteur, cela aurait commence a endommage plus de choses. D’un petit ennui, cela pouvait devenir de plus en plus grave pour vraiment abimer le moteur et nous empêcher de l’utiliser. A Barcelone, nous avons trouve le magasin qui avait la pièce de rechange. Nous en avons achète 2, au cas où un jour, cela recommencerait bien que ce soit très rare. Plus tard, dans l’Atlantique, nous avons de nouveau eu un drôle de bruit dans le moteur. En plongeant, Julien à découvert un morceau de filet de pêche. Il empêchait bien sur de faire avancer le bateau normalement. Je ne parle que du moteur, mais n’oublions pas que nous l’utilisons que rarement pour nous faire avancer. Il y a cependant souvent des problèmes avec les moteurs. Pour le reste, cela s’appelle de l’entretien courant. Des que quelque chose d’anormal apparaît, on le réparé dans l’heure ou la journée. Si cela nécessite d’être à terre, on le note sur le livre de bord afin de na pas l’oublier à l’escale. Par exemple, nous étions sous spi, le beau spi rouge, et en levant la tête, je vois un trou. Facile car le fond clair du ciel se détache bien sur le rouge. On a affale la voile. Celle ci a été étendue sur le quai hier, et avec du tissu autocollant spécial nous avons bouche le trou des deux cotes. Nous aurions pu faire cela en mer mais comme nous n’étions pas loin, nous avons attendu de faire cela dans de meilleures conditions qu’en mer.

Merci de te soucier de l’équipage. Il est arrive a bon port, content d’avoir mené a bien cette navigation d’une semaine. Nous étions cinq. Tu en connaissais trois. Yves, propriétaire et constructeur du bateau, Julien en formation aux métiers de la mer, autant du coté construction, réparation que navigation et moi. A La Rochelle est arrivé Gilbert du Québec, ami de la famille d’Yves à Montréal. Trois jours avant de partir, nous avons embarque Annabelle qui cherchait à participer à la première étape La Rochelle Les Acores. Comme Alexandra ne pouvait nous rejoindre, nous l’avons embarque et nous avons été ravis de naviguer ensemble. Comme cela nous étions deux femmes à bord.

Voila, Camelia. Je suis très contente de pouvoir répondre à tes questions. J’aimerai bien pouvoir mettre sur le site Thalassante vos questions, commentaires avec les réponses venant du bateau afin de vous donner la parole dans notre aventure.

Je pense que vous préparez la pièce de théâtre avec Frank et suis de tout coeur avec vous. Je t’embrasse et transmets mon bonjour à la classe.
Tu termines ton message par cette belle réflexion, demain est un autre jour ! Merci de nous le rappeler !

Je t’embrasse. Claire

— Le 30 avril 2008 13:09, Camelia a écrit :
Bonjour,

c’est camelia que fais tu claire ? il pleut ici à l’estaque, et vous le tems et comment ? tu à fait presce toutes les écoles ou non ? Les autres vont -il bien ? nous oui ! vous avez eu des petits problémes avec le bateau ? Demain sera un autre jour bon voyage et bonne continuation .

A bientot gros bisous de la part de camalia