Louis n’est pas un adepte des fourneaux. Les verres mesureurs sont plus pour le dosage des ingrédients de l’époxy que pour la farine. Mais les ressemblances sont là. Carole, l’utilisatrice des dits fourneaux dans sa maison lui a imprimé quelques recettes. Nous voici parti pour un Chili végétarien. Grand habitué des notices, il lit la recette où il faut commencer à s’adapter à notre cambuse. Remplacer le tofu par du poulet, les fèves par des haricots et mais Louis lit la notice des haricots rouges, et le trempage de 12 heures nous fait changer de recettes.
Nous voici parti pour des lasagnes au saumon. On ré-ouvre le plancher, en retire du saumon et du thon en « can », la crème de céleri est remplacée par une « can » de soupe de brocoli non dilué qui va faire l’affaire. Farine, oignon, beurre, sel, origan, tout y est, c’est parti avec le roulis. Louis est étonnant, manipule tous les instruments d’une main de maître. On le regardant et en le filmant avec l’appareil photo, je mesure le nombre de manipulations qu’impose ce si petit espace qui ne fait que basculer d’un bord sur l’autre. Les lasagnes sont délicieuses, Louis a fait des prouesses, avec « by the book », rien d’impossible.
Nous finirons ce repas avec le gateau au chocolat de Germaine et Anthony, un moelleux fondant terrible.
Mais, il s’agit de parler d’autre chose que nourriture, bien que finalement, en mer, ce soit essentiellement reconnue comme l’activité centrale du bord. La seconde étant la navigation, je m’en vais consulter Monsieur Grib et ses isobares.
Claire.