Tout est là. sous le vent, la lune va se coucher. Simple, belle, nous renvoyant la lumière du soleil en son absence, c’est simple, bon, nourrissant. Au vent, les lumières, la ville, le compliqué, la frustration aussi de ne pas s’arrêter.
Cadix, le belle Cadix, mais aussi quelle magnifique lune sur l’océan sans limite. La ville, c’est l’infinité de limites. A tribord l’Afrique, a bâbord l’Europe et devant, droit devant Orion, avec ses trois étoiles du centre, alignées verticalement et parallèles au mat, à le toucher.
Et voilà, Thala, quel bon bateau, la belle Thala monte et redescend docilement les vagues. Docilement mais en s’amusant avec cette mer qui nous ballade, faisant de son horizontale, des monts et vallées à dévaler. C’est le moment des interrogations. Quoi devant, pourquoi, comment ? Le Forum Thalassanté, le quai de La Lave, l’Estaque, avons nous encore un acte à y jouer, avec quel moyens? quelle énergie ? Quelle légitimité ? Partie il y a cinq mois, des milliers de milles plus tard, je ramène dans la barque une phrase tant attendue « le développement durable n’as d’autre finalité que la santé ». La lune est couchée, le détroit approche, les cargos sont la;
A bientôt;
Calire