Je reçois par email une demande de nouvelles du bateau alors voilà : Le bateau va toujours aussi bien. Facile, les manoeuvres sont habituelles et elles sont nombreuses car les conditions de vent changent souvent. Evidemment à deux, on force un peu plus.
Il faut parfois tout affaler et quand le vent revient, remonter la grand voile est un peu dur car pas vraiment prévu pour le faire seul. Cà, c’est pour le pont. Nos points faibles sont toujours les mêmes : l’énergie électrique.
Avec l’éolienne, point de salut. Elle a été débarquée à Ajaccio, retour au constructeur carY ves ne l’a jamais vu débiter plus de3 ampères. Et puis, le désalinisateur n’a plus voulu fonctionner. Alors, après Ajaccio, direction Napoli où le constructeur, avertit par Pochon La Rochelle, nous a envoyé deux jeunes italiens qui ont trouvé l’origine électrique de la défaillance. Et oui, les escales techniques d’hiver laissent parfois des surprises : une inversion de fils et voilà, il y avait bien 24 V mais pas dans le bon sens.
Et aujourd’hui, c’est la pompe de cale qui a décidé de nous occuper (surtout Yves, moi je fais la petite main).
Une brindille de bois a coincé le système ce qui nous donne l’occasion de faire un nettoyage du puisard.
La même petite main ne l’avait pas fait lors de l’opération « fonds propres » effectuée à Marseille.
Quand au Navtex, il nous donne les info météo et c’est surtout le baromètre qui reste le plus précieux. Je ne commande pas de fichiers météo spéciaux. Nous faisons de petites étapes et naviguons local.
Quand au parcours, Yves propose , comme le préconise Alain Grée, de suivre le sens des aiguilles d’une montre pour parcourir les îles grecques. En clair, cela veut dire que l’on commence par Athènes pour finir sur Rhodes.A ce moment-là, Chypre et Alexandrie seraient pour après.
Vous avez des questions ? merci de les envoyer à Thérèse..
A bientôt et en route pour Messine avec peut-être ce soir un mouillage à l’île de Panaréa.
Le 6 juin par 39°01 Nord et 14°10 Est.