La première nuit de notre navigation les vents, dépassant parfois les 30 nœuds, nous ont propulsés hors de la Crête. La nuit fut étrange, Cythère étant le théâtre d’un incendie gigantesque. Le vent, le feu, l’eau, ces éléments nous prennent en
otage et nous ne pouvons que nous incliner devant la force de leur déferlement. Le feu s’est-il éteint de par le combat humain, parce qu’il n’y a plus rien à brûler ? En se trouvant sous l’île, nous n’apercevions plus qu’un point rougeoyant jusqu’à ne plus rien voir. Sans doute le relief de l’île nous a t il masqué la vérité.