La rentrée à Chypre

2 heures avant de quitter la Turquie, nous pensions mettre le cap sur la Crète. En effet, malgré tous les efforts sur place, il n’y a pas de place pour le bateau à Chypre, plus précisément à Limassol alors que je désirais faire une pause de 15 jours pour m’adonner à un appel à projet à finaliser pour le 16 septembre. Avec Yves, on cherche alors une destination où cette pause de deux semaines puissent se faire.

Mais, dans la discussion, une évidence tombe, ce n’est pas sérieux de compter y parvenir. La décision est prise, nous n’avons pas le temps de mener ce dossier correctement. Chypre est si près. Thérèse nous donne un espoir à Paphos, dans un port où nos 3 mètres de tirant d’eau peuvent peut être passer. Alors en un rien de temps, on est d’accord pour faire une escale dans cette île trop proche : 160 milles. Quelques heures après notre départ, je reçois un mail où Giulia m’apprends que l’appel à projet est reporté au 20 octobre. Bon, encore des changements.  Nous nous retrouvons avec Yves sur le bateau. Une gripounette me met à mal. Toux, un peu de fièvre, c’est un peu en loque que j’arrive à Paphos. J’ai l’impression et c’est même sur, que je n’arrive pas à concilier tous les facteurs. Confiance, confiance. A Limassol, j’ai le grand plaisir de rencontrer avec Thérèse le secrétaire Général de CYMEPA, où Cyprus Marine Environnent Protection Association. Le rendez vous est simple.  Il est partant pour les projets. CYMEPA travaille au sein de deux réseaux. La culture maritime chypriote est entre de bonnes mains et Chypre est une ancienne grande nation de constructeurs. Je vais avoir plaisir de rapporter ceci à Yves qui je pense sera avide d’en savoir plus.

Claire à Chypre lundi 1er septembre