L’équipage du passage du Canal de Panama

Pour passer le Canal de Panama, la règle est qu’il faut être un à la barre, quatre aux aussières et le pilote. Une sixième personne est très importante, c’est l’Agent. Il règle TOUT jusqu’à ce que le pilote embarque. Ah, ne pas oublier les pneus et les quatre très longues aussières. C’est le signe distinctif des bateaux qui ont transité ou qui vont transiter. Le premier embarqué est Christophe. Un aventurier sportif puisqu’il voyage à vélo que ce soit en Europe, au Chili, au Pérou, tout seul la plupart du temps. De longues longues routes seul à devoir gérer l’ensemble des contraintes. Pour l’instant, il s’apprête à changer de monture et part sur un voilier avec à bord trois garçons dont deux de Marseille et un d’Avignon. Direction pour eux comme pour nous et la plupart des bateaux, les Marquises. Mais comme il veut rejoindre ensuite la Nouvelle Zélande ou l’Australie, peut être ferons nous un bout de route ensemble. A suivre … Continuer la lecture

Panama locks pour Thalassanté

Le pilote du Canal de Panama arrive sur sa pilotine locale et notre moteur démarre. Nous voilà parti pour notre rendez vous de 11H11 au locks du Pacifique. Pour y parvenir, 4 heures de moteur entre cargos, ilots de rêve ultra verdoyants grâce à un arrosage régulier et massif. 4 rivières débouchent dans ce lac artificiel où les crocodiles pullulent et freinent catégoriquement les envies de baignade. Continuer la lecture

www.panacanal.com pour couche tard

Bonsoir, près un grain diluvien pendant que nous étions au mouillage dans l’attente du pilote, oui, comme pour les grands bateaux, nous passons derrière un gros cargo contenant des voitures. Dans une heure nous commencerons l’entrée à Gatun Lock. Les caméras fixes permettent de nous voir sur le site. C’est quand même émouvant tout ce cérémonial, et ce n’est que le début. Amitiés à tous Claire et Yves

 

 

Merci a Gisèle pour la photo..

Le Lac Gatun

C’est extraordinaire d’imaginer que nous sommes dans de l’eau douce très chaude, elle est à 36°C, alors que l’air n’est qu’à 28° ce matin. Nous sommes entouré d’une végétation incroyable avec de gigantesques arbres les pieds et les feuillages dans l’eau ! Et surtout les crocodiles. Ils sont si nombreux aujourd’hui que notre pilote nous explique qu’il arrive d’en voir certains entrer dans la ville de Colon le soir et dans les petits villages. Les gens sont obligés de faire très attention car ils se développent énormément ces dernières années. A part cela, il nous arrive de découvrir à un virage un énorme porte conteneur caché derrière un arbre, nous passons très près d’eux! Il y a des milliers de petites îles avec des arbres géants et des palmiers ou cocotiers qui dépassent encore leurs palmes au dessus de tous les autres, c’est splendide.

Passage du Canal

Rien n’a l’air de changer, pas de changement prévu à cette heure ci, donc demain départ de cette marina si hospitalière qui nous aura comblée de nombreuses et diverses rencontres. Des équipages de gros yachts avec lesquels nous lions facilement à celui de ces 3 copains de Marseille qui préparent leur grande navigation depuis longtemps, en passant par deux couples et enfants à bord, parlant allemand, espagnol et anglais, il faut tout de même conclure que les anglo saxons sont les plus nombreux. Ceci dit, demain départ à 13 heures locales, soit 20 heures en France. Nous mouillerons devant la porte Gatun où un pilote montera à bord. Nous serons donc 5 à bord plus lui. Nous monterons majestueusement les trois marches de l’escalier géant pour arriver dans le lac Gatun où nous mouillerons pour la nuit. Là, le pilote débarquera. A bord, Christophe sera avec nous. Une sympathique rencontre d’un jeune homme voyageant à vélo, dont un immense périple à travers l’Amérique du sud. J’en saurai un peu plus demain et enfermerai peut être son témoignage dans ma caméra. Puis, dimanche matin, à 8 heures, notre pilote nous rejoindra. Nous avancerons au moteur jusqu’aux écluses où la dernière porte s’ouvrira pour nous déverser comme un minuscule bouchon dans ce grand océan dont j’ai encore beaucoup de mal à appréhender les distances. Enfin, si il n’y a pas de changement, Lundi, nous serons mouillés de l’autre côté, dans le Pacifique, à l’heure où à l’Estaque, le Chantier Ecole se préparera à ouvrir ses portes à lui, a accueillir ses premiers bénéficiaires. Bien évidemment, nous avions tout organisé depuis de nombreux mois pour que ces deux grands passages se fassent de concert le même jour. La grande classe ! Bon, la classe naturelle, et en tout les cas, une jolie coïncidence qui relie bien les projets et abolie les distances entre les équipes Thalassanté à terre et en mer. Bonne route à nous tous.

Sur le site www.pancanal.com, des caméras filment en permanence les bateaux qui passent les écluses. Pour ceux qui m’ont demandé vers quelle heure, je mettrai, si tout va bien, un horaire prévisionnel demain.

Thalassanté à Shelter Bay Marina le 19 mai.

Ambiance Marina au Panama

Elle est de taille modeste, entourée d’une belle végétation dans laquelle vivent beaucoup d’oiseaux forts différents et deux alligators. La marina est en bordure d’un parc protégé et dès que l’on en sort, la route coupe un morceau de jungle. Ici, c’est une enclave de navigateurs migrateurs qui ont, soit passé le canal, soit qui vont le passer. Mais quand ? Continuer la lecture

Dernier milles vers Panama

Le vent nous lâche définitivement. C’est donc au moteur que nous parcourrons les 20 milles pour atteindre notre but : le Panama. Il fait encore nuit, mais une nuit de pleine lune. L’odeur de terre est saisissante, voire asphyxiante quand on monte sur le pont. Partout les lumières des grands bateaux au mouillages. L’entrée se fait avec les instruments modernes, le dernier étant la tablette avec logiciel de navigation et position par satellite dans le cockpit. Rien à dire, c’est parfait. Continuer la lecture

De Saint Martin à Panama

7 jours depuis notre départ. Quatre à bord. Trois nationalités. 2 filles et 2 garçons.

Une bonne recette pour de magnifiques moments dans cet espace qui ne peut pas ne pas nous faire penser à la Méditerranée. Mers au milieu des terres, toutes deux explorées par le talent des navigateurs, théâtres de guerres qui ont présidées aux frontières d’aujourd’hui, mers des grandes routes commerciales à une époque et qui, abandonnées un moment pour les grands océans, les ont retrouvées par la folle et terrible entreprise de création de leur canal : Suez et Panama. Continuer la lecture

Seul sur la mer des Caraïbes

La chose la plus surprenante est que nous sommes seul sur la mer des Caraïbes. Au total, nous avons vu un cargo hier et plutôt de loin. Nous sommes parti le 28 à 16h. Nous avons marché entre 7 et 9 noeuds jusqu’au 29 à midi cap dans les 220 ou 275 selon la panne. Le 29, entre 13 et 19 h, Vent 5 noeuds puis avons longé sous Puerto Rico jusqu’à 23h. Empannage et depuis cap moyen 230° et vitesse entre 7 et 11 noeuds. Voilà pour la marche du bateau.

A bord la vie est sympa, paisible, conviviale et intéressante. On prends tous doucement notre rythme de croisière. La nuit dernière fut anime par d gros grains avec vent entre 2 et 30 noeuds. La barca est toujours aussi agréable.