Le pacifique

Nous sommes finalement parti avec un peu de retard, deux jours seulement sur notre planning!

Mais il y avait de bonnes raisons: A deux reprises, un jour après l’autre, même scénario! Une matinée merveilleuses avec un beau soleil, nous en profitons pour fignoler les derniers préparatifs, puis en fin de matinée alors que tout est prêt, un gros nuage apparait sur la ville de Panama. En moins d’un quart d’heure, c’est un déluge, mais un vrai déluge, nous en profitons pour prendre d’abord une bonne douche, puis pour laver le pont, mais cela dure, nous astiquons le bateau, mais la pluie ne s’arrête pas, pas de vent, une pluie torrentielle, l’après-midi passe, nous décidons de remettre le départ au lendemain.

Le lendemain même type de temps avec orage toute l’après midi. Nous en profitons pour organiser l’intérieur du bateau avec cette fois-ci les couchettes cadres dans le carré, mais toujours pas de vent.

Aussi nous décidons de partir le lendemain tôt le matin au moteur, afin d’être assez loin de la côte si un troisième orage devait éclater. Mais le temps couvert avec un peu de vent nous permis de nous éloigner de la cote rapidement.

Puis alternance de vent et de moteur. A bord tout fonctionne bien. Hans nous prépare de bons repas avec beaucoup de piment, c’est délicieux.
A la traine nous ne récupérons que les troncs d’arbre descendu des rivières colombiènnes qui donnent sur la baie de Panama. A trois reprises, nous avons ramené du bois, mais pas de poisson. Dans la nuit j’ai entendu un gros poisson qui respirait en surface très régulièrement. Il nous a dépassé sans hésitation.

Dans ce golfe, il faut être très attentif aux cargos. Il y en a continuellement quatre ou cinq à l’horizon. En partant, j’ai réussi à en compter plus de cinquante au mouillage attendant soit le passage du canal, soit de décharger leur conteneurs dans le port de Balboa, qui seront ensuite acheminés par train jusqu’à Colon, coté Atlantique, ou d’autre bateaux viendront les recharger sans avoir ainsi à passer le canal.

A bord le rythme des quarts s’est installé. Cette fois ci nous faisons des quarts de quatre heures pour que Hans fassent les siens dans la journée.

Les calmes alternent avec les force 1, à 1,5 parfois 4 nœuds de vent, ce fut le maximum dans la journée d’hier. Cette nuit moiter moteur, moitié à bouchonner. Ce matin enfin un peu de vent, nous en profitons pour nous éloigner de la cote.

Le pacifique porte bien son nom!

1 réflexion sur « Le pacifique »

  1. la l’aventure commence vraiment . on vs souhaite de bons vents . sans mer trop agitee . profitez bien de ce voyage extraordinaire . grs bisous a tte l’equipe vive thala et vive vs a +

Les commentaires sont fermés.