Et bien, non, ce ne fut pas une partie de plaisir, mais une partie rendue tout à fait acceptable par la température ambiante. De l’eau à 30°. C’est déjà plus humain que certain 4° rencontrés, loin d’ici certes. Le fichier météo m’énerve. Le vent n’a pas du tourné comme prévu. Nous voilà au près, même pas au cap. Bon, il vaut mieux aller dans l’ouest quand le vent va passer ouest, sauf qu’à ce rythme, nous serons arrivé quand il tournera. Nous avons droit avec Yves à des grains secs, des grains humides, des grains sans vent, des grains avec vent … des rotations de vent, oui, ca y est, il tourne … et puis nous, il revient nord, nord nord est.
Le carré est rigolo. A part Pierre qui dort dans la cabine centrale, le carré est jonché de corps inertes. Victor à pris sa bannette du haut et n’en sortira pas, seuls Sabin et Pierre feront une apparition appréciée, surtout Pierre qui m’aide à remonter la gamme de ris. Quelle voilure choisir. Evidemment, à deux on pourrait s’amuser à suivre le vent, adopter toujours la bonne toile. Là, non, j’ai bientôt 59 ans et vraiment, plus trop envie de jouer les navigateurs en forme que je ne suis plus. Adaptation … oui, oui, je laisse passer peinard le temps, ona tout le temps, on avance tout de même et oui, maintenant dans la bonne direction, Yves me réveille, il a tourné et bien tourné. Nous assurons une belle arrivée pour tous, une extraordinaire arrivée pour un lundi 14 juillet.
Nous rentrons dans le dédale d’île toutes prometteuses de coins et recoins merveilleux, oui, un souffle, un grand souffle, elle est là, on ralenti un chouia, on garde le même cap, elle arrive et nous coupe le souffle. elle s’appelle baleine, sur notre arrière babord. Il faut tout de même regardé un peu devant, mais nous ajustons notre regard dans l’espoir de toujours la revoir, son dos, son souffle, sa queue, le déplacement d’eau qu’elle crée. On perd du temps à chercher l’appareil photo, c’est tellement hypnotisant. et puis elle change de cap et part sur babord.