L’arrivée à Savusavu commença par une série de souvenirs. Nous avions quitté Savusavu l’an passé il y a juste 9 mois !
Il fait beau, il fait chaud.
Tran me demanda s’il pouvait rester et dormir à bord, son avion ne partant que dans six jours.
Pas de problèmes, nous avions passé cette première semaine ensemble, une seconde ne pouvait que bien ce passer, ce qui fut le cas !
Je suis allé retrouver cette petite ville, en faite cela ne faisait pas longtemps que je l’avais quitté.
La grande rue, et surtout le marché, agrandi aujourd’hui avec une nouvelle aile pour la vente de poison ou chacun a une grande glacière avec tous les poissons à l’intérieur.
A coté ce sont les légumes, souvent tenu par des indiennes, puis les fruits, spécialités des Fidjiennes.
C’est Tran qui fait les courses, il choisi des papayes, des ananas, des fruits exotiques que je ne connais pas, mais qui sont très bon et surtout des pastèques, il en mangera tout le temps ! Cela lui rappel son pays, et en Nouvelle Zélande ce n’est plus la saison !
Nous rencontrons d’autre plaisanciers, en particulier un jeune couple US avec un petit garçon, Thomasi. Ils ont l’air très sympa, nous les invitons à manger un soir.
C’est Tran qui fait la cuisine, il y passera toute la journée, et le résultat est très apprécié.
Steward,, dés son arrivée est allé chez Kevin , mais presque tous les jours nous les retrouvons tous les deux au Cruising Club, surtout le soir autour d’une bière !
Kevin profite de son temps ici pour faire beaucoup de plongée.
Un jour Tran est allé faire de la Plongée avec Kevin, ils se sont régalés, le soir ils nous ont raconté leur exploits, ils étaient allés sur la barrière de corail de Naména, un endroit dont on s’éloigne lorsque l’on navigue dans le coin, car les coraux sont au raz de l’eau !
Mais pour la plongée c’est super, ils ont même vu un gros requin Marteau !
Un autre jour nous avons loué avec Tran une petite voiture 4×4 climatisée, mais toute petite.
Tran voulait découvrir le pays, j’en ai profité pour faire ce grand tour avec lui. Au début il voulait faire le tour de l’île !
Nous avons commencé par aller du coté Est que je connaissais, la route était parfaite, une équipe de Chinois était en train de la terminer, mais il a fallu très vite la laisser pour nous diriger ver Labasa, mais en passant par le nord, alors qu’habituellement, on passe par le sud à travers la montagne.
Nous avions décider de suivre la côte.
En effet nous avons roulé toute la journée sur une petite route de terre, heureusement qu’il ne pleuvait pas, à plusieurs reprises, nous avons utilisé d’options 4×4 que l’on pouvait enclencher tout en roulant, c’était parfait.
A un moment, sur le bord du chemin, un vieux monsieur nous fait des signes. Nous nous arrêtons, il semble nous dire qu’il veut aller à Savusavu, d’où l’on vient. Nous lui expliquons en anglais, qu’il semble comprendre, que nous allons à Labasa. Il nous dit alors, que cela lui convient. Surprise, aussi nous lui proposons de monter à l’arrière, il y avait toute la banquette libre, mais en réalité je pense qu’il n’imaginait pas que nous allions à Labasa par ce chemin si long, et si rocailleux.
Il faisait beau, et la route nous faisait passer dans de magnifiques endroits avec des petits villages, perdus dans une jungle très dense, avec d’un coté la mer et de l’autre des collines.
Nous avons roulé ainsi pendant 6 heures environ !
Nous sommes arrivé de l’autre coté de l’île à 4 heure de l’après midi, sans pouvoir déjeuner car dans aucun des villages traversés, il n’y avait de magasin ni de restaurant.
Nous avons finalement contourner toute la grande île par le nord, et nous sommes arrivé du coté de Labasa, coté très sec, ou il y a des cultures de cannes à sucre à perte de vue !
Finalement nous nous arrêtons devant le grand hôpital de la ville ou une équipe d’infirmier étaient en train de fumer une cigarette. Je demande notre chemin, et là notre vieux compagnons nous demande descendre.
Il descend, mais ne veut plus revenir avec nous, ils préfère rester avec les infirmiers !
Les infirmiers ont l’air de le prendre en charge, aussi nous continuons notre route heureux de le savoir en de bonnes main.
A Labasa, nous nous précipitons dans le premier restaurant, ou un bon curry nous restaure avec plaisir.
Après nous faisons quelques courses et nous rentrons, cette fois, par la bonne route à travers la montagne, et nous arrivons un peu fourbu à Savusavu deux heures après.
Ce soir là nous avons dormi profondément !
Puis le Samedi Tran s’en va, il me dit revenir sur un autre bateau fin juin. Cette fois il viendrait avec sa fille !
J’écris ces lignes le 21 juin, mais je n’ai toujours pas de nouvelles de lui !