En route

Le départ de Céline et Armin, Malacca et l’île de Penang, des moments marquants qui font objets de news avec photos qui vont suivrent. Et la route continue.
A bord, nous restons tous les deux et ne tardons pas à réintégrer le monde des yachties. Déjà à Pangkor Marina, la rencontre avenante de Zoé, Locky et leurs deux enfants nous permet de découvrir une belle histoire, à suivre …. .
C’est d’abord leur bateau qui retient notre attention, au sec, avec ses 24 mètres et des signes évident de chantier plutôt lourd. Et c’est du lourd. Une coque avec un cul à La Charles Heidseick III, et oui, c’est bien un plan signé Vaton, et une construction aluminium signée Pouvreau, le chantier mythique des bateaux de courses autour du monde et autres des années 80.
Que de belles années qui remontent à la surface de ces membrures, sûrement soudées en autre par Christian, le super soudeur du chantier de Guy Fillon.
Bon, Locky est plus que digne de la suite. Il a tout simplement ouvert le pont comme une boîte de conserve en gardant juste un petit retour de pont pour reconstruire pont et roof en aluminium. Ouah, effrayé par rien du tout Locky.
Captain chez Seashephred, ils se sont rencontré avec Zoé, biologiste, en terre Adélie … et … et … sont tombés en arrêt devant ce bateau à l’abandon aux Seychelles, beau support d’expédition …
Quatre ans et deux enfants plus tard, ils seront bientôt à l’eau pour finir les aménagements. Adorables … efficaces … allez voir leur site, non facebook, « Toroa adelie expedition », qui entre autre, me donna l’impulsion pour un face book « Thalassanté » ou un article est déjà en ligne.

Objectif Malaka

Et nous voici sur la route de Malaka. D’abord en voilier, mouillant chaque soir et profitant de vents entre 20 et 30 noeuds avec mer plate. Nous allons mouiller à Pulau Besar, qui fut une île importante à son époque car c’est un bon abri des vents de nord est et elle est toute proche de Malacca. Des bâtiments cossus et déjà anciens nous parviennent des psalmodies à consonance arabo musulmane. Mouillage de Pulau Besar face a Malaka-small

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pulau Besar au lever du jour.

Le lendemain, nous choisissons de poursuivre jusqu’à la marina de Port Dickson afin de mettre le bateau en sécurité pour aller tous à terre, faire les formalités d’entrer en Malaysie puis aller rendre visite à Malaka.

 

08 Marina Port Dickson Marina Port Dickson

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir trouvé la marina et y entrer à marée basse avec 50 cm d’eau sous la quille, notre nouveau moyen de transport est le bus. Bus pour se rendre à Port Dickson, puis encore 3 bus le lendemain pour arriver à Malaka. Les bus sont confortables, climatisés.

12 Le bus 11 entre deux bus pour Malaka En bus pour Malaka

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Malaysie offre d’emblée un paysage urbanisé, bien organisé, aux routes récentes, et un monde où la voiture remplace celui des mobylettes et transports en communs vétustes et pittoresques. La langue est la même qu’en Indonésie mais vraiment pas l’organisation de vie. Dans le bus, nous sommes interpellés par un homme de 35 ans environ, avenant. Après le standard « d’où etes vous », la conversation embraye. Il est iranien. Il va travailler. Il est coach de sucker. Il est là depuis 7 mois.

13 Sucker coach iranien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a une femme et 2 enfants. Tout ceci en images avec son téléphone. Son but ? Travailler ici 3 ans pour avoir assez d’argent pour aller en Australie. Son frère et sa soeur y vivent déjà. Ils ont la nationalité australienne. Quand il les rejoindra avec sa femme et ses enfants, leurs parents viendront aussi. ce qui revient sans cesse est. La bas, en Iran, les vieux, ils ne pensent qu’à se tirer dessus. Fighting, fighting, ils ne pensent qu’à cela, ils sont fous.

Dans le dernier bus, celui qui va nous déposer au centre de Malaka, nous retrouvons un jeune couple. Ils vivent à Kuala Lumpur et lui fait des études en commerce international. On les retrouvera dans le même hotel que nous. Ils sont du Bungladesh. Ils viennent passer le week end à Malaka pour la première fois.

Malaka, le samedi 27 février 2016.