Rematage fait !

Matin sans vent, ouf !  Après 3 jours avec de longues périodes à 55 noeuds !

Au final, 2 câbles changés et 8 têtes de rod refaites à neuf. Peinture de la bôme et du mât rénovée.

Arrivée de la Grue

arrivée de la grue

en attendant la préparation de la grue

en attendant la grue

le grutier

super grutier

Décollage réussit !

Décolllage du mat

mat devant la table mountain

devant la grue tripode

Le mât revient à la maison

retour a la maison

remontage du mat

Le chef d’équipe !

Un marin en jambe

Réglages du mât pour aujourd’hui, jeudi. Une nouvelle journée sans vent. Cela repose.

Avant le matage et pendant ce long temps du mât à terre.

Yves et les rod

Mafa, le préparateur en peinture de mât

Mafa

Etanchéité de 8 hublots !

equipe des hublots

Les hublots

la table est mise

Clearance pour dimanche, départ dans la foulée …

Nos visas expirent mercredi !

3 mois dans ce pays contre un mois de prévisions.

Royal Cape Yacht Club,

le plus venté au monde !

record de bateaux français et de francophone ! Du jamais vu depuis notre départ.

Jeudi 23 février.

Vérification du mât

Attendre son tour pour venir sur le ponton et arriver sans plus trop d’eau sous la quille.

Devant la Montagne de la Table

Admirer l’équipe détendant tous les câbles,  la montagne de la Table et à droite du mât la Tête de Lion escaladée il y a quelque jours avec les équipages de Ralph Rover et Fleur de Sel.

Grément détendu

Et c’est parti !

Bye bye le mât

Mât volant

Mat volant

Waren procède à la vérification à la recherche de criques et déformations.

Waren procède à l'inspection

Technique de ressuage. Vaporiser du produit rouge. Attendre.

Produit rouge

Essuyer au chiffon et vaporiser le produit blanc. SI il y a une crique, elle ressort en rouge.

Produit blanc

Après, on prend conseil auprès de notre vendeur de gréement

et aussi auprès de notre ami, conseiller et fabricant de notre mât, Jean Pierre Maréchal, qui vint si gentiment à Marseille en 2011 pour faire cette inspection avant notre départ. Encore merci.

Cap des Tempêtes

Cap des Tempêtes

« Cap des tempêtes » par Batholomeu  Dias qui le franchit le premier en 1488 avec un gréement à voile latine. Il toucha le premier l’Afrique du Sud à Mossel Bay avant d’aller jusqu’au Cap des Aiguilles, le point le plus sud de l’Afrique.

Puis le Cap fut nommé Cap de Good Hope ou Bonne Espérance, pour dire Bonne chance pour trouver les Indes, ce que fit Vasco De Gama en 1497.

Cap de Bonne Espérance

Très jolie navigation entre Simon’s Town et le Cap. Des amis sont venus pour le fun et ce le fut. Départ en tirant des bords dans une jolie brise, puis aperçu de Cap Point dans la brume.

Passage Cap de Bonne Espérance

Cap de Bonne Espérance

Marie Good Hope

Et la surprise arriva à la nuit, au passage de ce cap anciennement nommés par les premiers navigateurs « Cap des tempêtes ».

La nuit noire bien établie, sans lune, sans plus de brume, sous un ciel étoilé, avec une mer agitée couvertes des fameux « moutons », une hallucination collective commença dans des hurlements d’étonnements.

Les crêtes des vagues étaient vertes fluorescentes. La nuit, on ne voit pas bien loin, sauf sous bonne ou pleine lune. Là, la mer est devenue immense de part l’éclairage de chaque crête de vague.  Nous nous sommes tous émerveillés de longs moments, poussant d’inévitables cris de joie devant ce spectacle fascinant et mouvant.

A bord, pour Dominique, Marie, Laurent, Pierre, Yves et Claire, c’était une grande première pour chacun de nous.

Et pour la première navigation de Pierre, notre équipier arrivé du sud Aveyron, ce fut une grande première !

Puis changement de décor. A l’approche de Cap Town, brouillard intégral. Yves décida de de ne pas mouiller et de rentrer tout de même dans le port, devisant que la brume disparaitrait dans le port, ce qui arriva effectivement.

Prise du ponton par petit temps, et petit coup à boire à 4 heure du mat ! Les joies de la navigation !