Terre, terre, oui, c’est vraiment surprenant d’avoir une terre devant nous.
Nous voyons un rêve ! D’abord fondue dans un nuage, une pente douce se distingue nettement au nord. Mais, pas de doute, c’est elle, l’île, Madère, à une cinquantaine de milles de nous. Le vent calme, très calme de cette nuit s’est relevé ce matin. 8 puis 9 puis 10 nœuds de vitesse nous laisse présager une arrivée pour ce jour, 26ème jour de mer. A l’intérieur, rien n’a changé. Les mêmes objets qui se balancent …. Nous montons sur le pont et cela recommence Terre !!!! il y a la terre. Nous sommes comme deux enfants tout content d’eux et tout surpris en même temps. Il faut du temps pour s’habituer, s’habituer à partager notre horizon à nous, à nous seuls.
Allez, hops, nous rentrons dans le bateau et là, tout est comme d’habitude, penché, mouvant, seuls les tiroirs à légumes presque vides sont la marque du temps écoulé, d’un temps de navigation hors temps. Nous remontons et découvrons l’île en entier. Jolie symétrie, une pente douce
des deux côtés. Mais qu’elle est petite. Mais quelle était notre dernière île. Ste Hélène ! Retour dans le bateau sur l’ordinateur à carte. Voyons, Ste Hélène, 10 milles par 3 milles, un confetti !
Madère, 30 milles dans sa longueur et 12 dans sa largueur. Un continent ?
Coucou vous 2 !! Magique de vous lire. Bon retour au pays. Et gros bisous de Francia.